TROIS CATÉGORIES DE PARENTS : BONNES OU MAUVAISES RELATIONS, VOUS N’EN AVEZ PLUS BESOIN !

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TROIS CATÉGORIES DE PARENTS : BONNES OU MAUVAISES RELATIONS, VOUS N’EN AVEZ PLUS BESOIN !

 

La plus grande des souffrances est souvent celle que vos parents vous infligent, rarement volontairement, plutôt par mauvaises programmations, quand ils vous donnent l’impression de ne pas vous aimer ou quand ils ne vous aiment pas. Comme vous le savez maintenant, ils sont là pour développer votre confiance et votre estime pendant votre enfance et vous lancer dans la vie : vous rendre autonome. Mais souvent dépendants eux-mêmes, ils vous rendent dépendants aussi. Ce que vous avez également appris en suivant mes chroniques, c’est que vous pouvez prendre le relais, dès l’âge de 20 ans, au lieu d’attendre après eux : vous êtes adulte maintenant et donc parfaitement capable de vous forger, par vous-même. Cependant, il faudra d’abord couper le cordon. Qu’ils  vous aient diffusé du poison par ce cordon, dans le pire des cas, ou du vent ou encore de l’amour dans le meilleur des cas, aujourd’hui, vous devriez être autonome vis-à-vis d’eux : être dans le plaisir avec papa et maman et non dans le besoin. Le besoin, c’est quand vous attendez ENCORE ce qu’ils ne pourront jamais vous donner : reconnaissance, affection et protection.

 

Il y a trois catégories de parents :

 

1)     Les parents qui vous aiment et vous le manifestent

 

2)     Les parents qui vous aiment et sont bien incapables de vous le manifester

 

3)     Les parents qui ne vous aiment pas, bien incapables de s’aimer eux-mêmes

 

 

1) Les parents qui vous aiment et vous le manifestent

 

Ce sont les parents idéaux : ils vous aiment, vous encouragent, vous complimentent, sont présents tout au long de votre évolution et vous guident affectueusement. Ils sont ou ne sont pas équilibrés eux-mêmes (manquant de confiance en eux), mais vous donnent tout ce dont vous avez besoin pour grandir et devenir autonome. Ma fille, Cassandre, a eu une maman névrosée pendant les sept premières années de sa vie : en déséquilibre affectif, j’ai pourtant su lui donner reconnaissance, affection et protection. Tout ce dont j’avais manqué… Vous faites peut-être partie de ce que j’appelle la « génération  fracture » qui s’est mise à donner à sa progéniture ce qui lui avait tant manqué, au lieu de faire perdurer la tradition du pourvoyeur (toit, nourriture, vêtements) bien incapable de manifester quelque émotion ou sentiment que ce soit. Comment cette « génération fracture » s’est-elle réveillée ? Ceux qui ont environ 60 ans et moins, en 2011, ont pu bénéficier des avantages d’Internet, de la télévision, radio et autres médias diffusant des informations, conférences, lectures diverses. Ils se sont ouverts au monde et ont commencé à réfléchir à leurs souffrances, mais sans comprendre le comment ni le pourquoi, ils ont refusé d’infliger ça à leurs propres enfants.

 

Les bons parents ont cette capacité à donner des câlins, des « je t’aime », des « je suis fière de toi », des « que tu es jolie, que tu es beau », des « tu vas y arriver », des « je serai toujours là pour toi », des « bravo, tu as réussi ! », des « tu feras mieux la prochaine fois et je vais t’y aider », etc. Quand je demande à mes clients ce qu’ils auraient aimé de leurs parents, ils en font la liste à une vitesse phénoménale : donc ils le savaient intuitivement, ce qui leur avait tant manqué. Puis je leur demande : « N’est-ce pas ce que tu donnes à tes enfants ? » et, les larmes aux yeux, ils réalisent que oui. Inconsciemment, ils sont devenus les parents qu’ils auraient voulu avoir, sans jamais le réaliser. C’est toujours un beau moment du coaching !

 

Soit les bons parents ont eu de bons parents pour les éduquer, soit ils ont fait des démarches pour se rééquilibrer et avoir la capacité de guider leurs enfants. Je tiens à saluer au passage cette bonne vieille perfection qui n’existe pas : personne ne vous demande d’être un parent parfait, mais plutôt un parent reconnaissant, encourageant, affectueux et protecteur. Faites de votre mieux et l’objectif sera atteint !

 

 

2) Les parents qui vous aiment et sont bien incapables de vous le manifester

 

Ces parents-là sont handicapés et bien plus malheureux que vous ne le  croyez : ils vous aiment et l’ont démontré par tout ce qu’ils ont pu faire pour vous, mais n’attendez pas qu’ils vous prennent dans leurs bras pour vous dire « je t’aime » : ils en sont incapables ! On ne leur a pas appris. D’ailleurs, même s’ils le faisaient, du jour au lendemain, vous trouveriez cela totalement déplacé et seriez extrêmement gêné. Ça ne faisait pas partie de leur éducation et ça ne fait donc pas partie de la vôtre. Acceptez-le ! Regardez plutôt combien ils ont été présents, même sans être affectueux, comment ils vous ont encadrés, même s’ils ne manifestaient pas leurs émotions, comment ils vous ont rendu autonome, même s’ils ne vous ont jamais dit qu’ils vous aiment et qu’ils sont fiers de vous : vous le voyez dans leurs yeux !

 

Ces parents-là sont autant incapables de manifester leur amour qu’une personne qui a les deux jambes coupées de courir le 110 m/haies. Ils ont fait tout ce qu’ils ont pu et vous attendez encore plus d’eux : vous êtes adulte maintenant, passé 20 ans, et vous n’avez plus besoin d’être pris dans les bras et d’entendre le « je t’aime » de vos parents : franchement ! Cessez donc de les faire souffrir en courant et revendiquant une chose qu’ils ne peuvent pas vous donner et considérez donc tout ce qu’ils ont fait pour vous. Et je ne parle pas d’argent : souvent, certains parents pensent que donner de l’argent, c’est aimer ou alors c’est un dédommagement. Ne tombez pas dans ce travers-là,  non plus ! De bons parents, s’ils en ont les moyens, vous aideront financièrement pour vous lancer dans la vie, conscients que ça ne remplace pas l’amour qu’ils ont pour vous. Soyez indulgent avec eux : ils vous aiment et ont vraiment donné le maximum, même si vous considérez que ce maximum n’était pas assez. Avant de tomber dans ce genre de sentence tranchée, réfléchissez…

 

Et parfois, ces parents-là font des efforts incroyables pour être à la hauteur de ce que vous attendez d’eux, vont faire des thérapies, aller à des conférences, lire des livres de croissance personnelle, regarder ou entendre des émissions et tout émus essaieront de vous parler, de vous prendre dans leurs bras et réparer le temps que vous croyiez perdu. Ils sont incroyables de volonté, de remise en question, réalisant ce dont vous aviez besoin par le passé, faisant une remontée spectaculaire pour vous manifester ce qu’ils ont toujours ressenti pour vous : de l’amour. Je les félicite, ces parents-là, qui sont parfois mes clients, parfois leurs parents. Ils ont su se remettre en question, comprendre leurs défaillances et mettent tout en œuvre pour réparer. Rendez simplement hommage à leurs efforts et peu importe s’ils ne sont pas ce que vous auriez aimé : ils vous aiment et vous le démontrent une fois de plus, par leurs tentatives maladroites et parfois désespérées. Pensez-vous que vos propres enfants n’ont rien à vous reprocher ? Parfois aveuglé par la volonté d’obtenir de vos parents plus que ce que vous avez eu, vous négligez vos propres enfants, reproduisant les processus qui vous ont fait souffrir enfant… Ça aussi, ça fait mal quand mes clients réalisent que leurs comportements sont calqués sur ceux de leurs parents !

 

 

3) Les parents qui ne vous aiment pas, bien incapables de s’aimer eux-mêmes

 

Il existe des parents incapables d’aimer : le mode d’emploi ne vient pas avec la naissance, mais c’est surtout une question d’éducation. Leurs mauvaises programmations, venant de leurs propres parents, les souffrances qu’on leur aura infligées dans l’enfance les ont suffisamment handicapés pour qu’ils soient pris dans leurs propres névroses et incapables d’en sortir. Ils se sont mariés, ont eu des enfants pour être «socialement corrects », souvent la mère est tombée enceinte et sans ce premier essai transformé en bébé, l’un et l’autre ne se seraient jamais mariés : c’était l’affaire d’une nuit, pas d’une vie ! Et les voilà obligés de s’endurer, l’une tombant dans la dépression et l’autre dans l’alcool ou inversement. Mettez-vous dans leurs chaussures deux minutes : obligés de vivre une vie dont ils ne veulent pas et faire des enfants, particulièrement au Québec,  sous la menace du curé… Et moins vous en voulez, plus vous en faites ! Il faut les nourrir, s’en occuper, le nombre fait qu’ils sont élevés comme des poulets de batterie, les suivants par les aînés. La reconnaissance, l’affection, la protection ? Pas le temps ! Il faut survivre : survivre à ses propres souffrances, en plus de celles infligées par le conjoint qui est prisonnier du même piège. Incapables, les deux, de s’en sortir, ils se détruisent à petit feu. Attention, ce ne sont pas des excuses, mais des explications. Quoi que, on ne peut pas planter là femme/mari  et enfants parce qu’on s’est rendu compte que le couple ne marchait pas. Pourtant, certain(e)s l’ont fait. Ils ont abandonné le navire, soit en disparaissant, soit en se supprimant. Dans un cas comme dans l’autre, pas facile pour celui/celle qui est resté(e) seul(e) avec la marmaille. Pourtant, ne vaut-il pas mieux un père manquant, une mère manquante que maltraitants ? Beaucoup ont « vomi » leurs souffrances sur leurs enfants, à travers les paroles et les coups portés autant à l’âme qu’au corps. Mais la bonne nouvelle, c’est que même élevé par des parents défaillants, on s’en sort, si on est déterminé. Ces clients-là sont fascinants : ils ne sont pas des victimes, mais des constructeurs d’une vie qu’ils refusent de voir ruinée. Ils redressent la barre et mettent le cap vers le bonheur, laissant ce passé derrière eux, regardant droit devant.

 

Quand vous avez ce style de parents : courage, fuyez ! De plus en plus aigris, agressifs, ils ne sauront que vous reprocher d’exister, alors qu’ils vous ont fait ! La souffrance d’une vie gâchée, une vie de devoir et de responsabilités financières, aucunement comblée sur le plan affectif, « copulant » par désespoir, ils vont vous faire payer, à vous l’enfant, tout ce gâchis. Et ils exigeront les égards dus à leur rang de parents : tu me dois la vie, j’ai tous les droits sur toi ! Tu seras mon bâton de vieillesse ! Et la vieillesse, justement, les rend de plus en plus agressifs et exigeants. Et vous, culpabilisant, vous courez dans tous les sens, endurant leurs caprices, leurs humiliations, leur indifférence. Au nom de quoi ? Au nom du père, au nom de la mère ? Et le respect dans tout cela. Ils sont incapables de vous aimer, de s’aimer, de reconnaître leurs erreurs et leurs défaillances. Ils vous tyrannisent, détruisent le peu d’estime et de confiance que vous gagnez à la sueur de votre front à travers des thérapies, des conférences et des lectures, qu’ils s’empressent de dénigrer.

 

Vous avez le droit de les garder dans votre vie ou de les virer. Rappelez-vous : vous ne pouvez aimer que des gens aimables et ils ne le sont pas. J’en parle en connaissance de cause : dans mon livre Le syndrome de Tarzan  (Béliveau éditeur), je me vantais d’avoir « réparé » avec ma mère… Réparé quoi ?! Il n’y avait rien à réparer : le jour où j’ai réalisé qu’elle ne m’aimait pas (et en avait le droit) et que je ne l’aimais pas non plus (j’en ai le droit aussi !), j’ai cessé toutes relations. L’image « d’écervelée irresponsable et en dépression » qu’elle me renvoyait ne correspondait pas du tout à l’image que j’avais de moi. Et il n’était pas question que j’achète tout ce dénigrement qu’elle avait réussi à m’infuser pendant trop longtemps : 45 ans !

 

Posez-vous cette simple question : aimez-vous vos parents ? Surtout quand ils sont des anges déchus qui frappent avec leurs ailes ?! Répondez-vous franchement. C’est entre vous et vous.

 

 

Un des secrets du bonheur, c’est être en paix avec tous ceux que vous avez croisés dans votre vie : ceux qui vous ont fait du bien, c’est facile, mais ceux qui vous ont fait du mal, c’est plus compliqué. Pourtant, la seule façon d’y arriver, c’est de comprendre pourquoi, parents ou pas, ils agissaient ainsi et pourquoi ils vous ont blessé. A partir de là, vous pouvez passer votre chemin : vous n’aimez pas vos parents et ils vous le rendent bien : ne restez pas victime de personnes incapables de sentiments. Pourquoi continuer cette relation stérile, pire qui vous détruit ? Vous avez le droit de les garder dans votre vie, mais par choix, pas par devoir, comme j’ai eu le droit de sortir ma mère de mon Environnement.

 

Les enfants ont des droits et les parents des devoirs !

 

Que chacun fasse ce qu’il veut avec ses parents et qu’il laisse les autres en faire autant. Si vous avez eu de bons parents, c’est avec plaisir que vous les fréquentez. S’ils sont juste négatifs, la dose homéopathique suffira à vous protéger, ne les voyant que sporadiquement, leur expliquant que lorsque le négatif sort de leur bouche, il est temps pour vous de lever le camp : ils se reprogrammeront, faisant attention à ce qu’ils vous diront, car ils vous aiment, même s’ils restent dans le négatif. Puis ceux dont l’attitude est destructrice, les toxiques, c’est à vous de décider. Moi, c’est fait !

 

 

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