MANQUE DE CONFIANCE, MANQUE D’ESTIME : ÇA SE RÉPARE !
Vous pouvez « muscler » votre confiance et votre estime, même si elles se sont désagrégées au fil du temps. Comprenez qu’elles ne peuvent pas s’éteindre, elles couvent juste dans les cendres et souffler dessus vous permettra de les raviver et les développer. J’entends d’ici mon ami Claude me dire : « Ce ne sont que des concepts abstraits ! Maintenant que je sais où est mon enfant intérieur, que le vide affectif et le manque de confiance sont dus à l’enfance, je fais quoi, moi, avec ça ?! Je les « muscle » comment ma confiance et mon estime ?! ». (cliquez sur « comprendre la dépendance affective » : http://www.pascalepiquet.com/video-dependance-affective.php
Question on ne peut plus pertinente et Claude a raison de me demander un article sur ce sujet. Il faut vous dire qu’il m’inspire, car à grands coups de pioche, de pelle et de marteau, je le vois reconstruire sa vie avec acharnement et détermination. C’est qu’il revient de loin. Et quand il aura trouvé le chemin de la confiance, qu’il l’aura développée, il s’en servira pour faire le même métier que moi : coach ! Mais comment peut-il faire, pouvez-vous faire, pour bâtir cette confiance et la rendre indestructible ? Les trucs que je vais vous donner sont faciles à faire, pour peu que vous les fassiez !
1) Faites le tour de ceux qui vous aiment, famille et amis, et demandez-leur les qualités qu’ils vous trouvent : faites-en une liste. Vous serez surpris de constater que les autres vous voient plus de qualité que vous ne vous en voyez. Vous aurez alors une perception de vous différente : c’est très encourageant !
2) Si c’est trop facile pour vous et pas convainquant, faites le tour de toutes vos réalisations, les diplômes que vous avez obtenus, tout ce que vous avez construit : famille, job, amis, maison, etc. et notez sur une feuille chaque élément. Relisez souvent et souvenez-vous de ce que vous avez réussi. Faites le tour de vos acquis et progressions.
3) Vous considérez que vous avez raté toute votre vie et que vous n’êtes qu’un « Deux de Pique » qui rêve d’être « un Roi de Cœur» : demandez-vous d’abord si vous y croyez, si vous le méritez. Il va falloir vous enlever de la tête que vous êtes né pour un petit pain et regarder qui vous êtes, en relisant les compliments de votre entourage (1) et vos acquis (2) pour comprendre que vous avez toutes les ressources en vous pour changer votre état : vous n’êtes pas celui que des personnes déséquilibrées vous ont fait croire que vous étiez : vous êtes quelqu’un de bien. Comportez-vous en « Deux de Pique » et on vous prendra pour un « Deux de Pique ». Comportez-vous en « Roi » et on vous considèrera comme un « Roi ».
4) Expliquez-moi pourquoi quand une seule personne vous juge mal, alors que votre famille et/ou vos amis vous aiment et vous apprécient, vous lui accordez du crédit ? Est-ce que ça veut dire que votre famille et vos amis ne sont qu’un ramassis d’imbéciles qui vous aiment bêtement, alors que celui qui dit du mal de vous, lui, est crédible ? Croire une personne qui dit du mal de vous, c’est nier tous ceux qui vous aiment : ils ne méritent pas cela !
5) Souvenez aussi que ceux qui diront du mal de vous ne font que déverser leurs peurs, leur jalousie et leurs frustrations. A vous de les prendre ou non ! Quand une personne en attaque une autre, c’est parce qu’elle se sent vulnérable, ce qui la rend médisante ou agressive. Elle écrase par peur d’être écrasée. Ce n’est pas une excuse : c’est une explication. Un dominant n’a pas besoin d’attaquer qui que ce soit, il est en paix avec lui. Un dominateur se sent toujours menacé et a besoin d’humilier pour mieux régner. Quand vous avez un beau projet, pourquoi croyez-vous que la plupart des gens vont vous le « descendre » ? Encore une fois parce qu’ils projettent leurs peurs (eux, ils auraient peur de le faire), leur jalousie (pas de raison que vous fassiez alors qu’ils en sont incapables !), leurs frustrations (ils ne réussissent jamais rien, pas question que vous, vous réussissiez. Ou s’ils réussissent quelque chose, il faut que personne d’autre ne le fasse). Alors confiez vos projets et vos ambitions uniquement à ceux qui vous soutiendront !
Intégrez une bonne fois pour toutes que les commentaires négatifs parlent de ceux qui les émettent et non de vous : regardez donc ce qu’ils disent d’eux en croyant vous « cracher » dessus ! Pour faire cet exercice, ce n’est pas de la confiance qu’il vous faut mais du « gros bon sens ». C’est mathématique !
6) Il est temps également de vous débarrasser de votre culpabilité : vous n’êtes pas coupable, vous êtes responsable. Si vous êtes responsable de quoi que ce soit qui aurait offensé quelqu’un, présentez-lui des excuses et qu’il les accepte ou non, vous aurez fait votre part. Les autres sont très bons pour vous culpabiliser : les parents en tête, puis les (faux) amis toujours prêts à vous faire du chantage affectif. En quoi êtes-vous responsables de leur bien-être, sacrifiant le vôtre ? Vous ne pouvez sauver personne et n’êtes responsable de personne que de vous-même et vos enfants mineurs.
7) Les victoires entraînent la confiance qui entraîne les victoires. Ce dernier exercice est une technique de PNL (programmation neuro linguistique) que vous allez utiliser chez vous. Voici ce que vous ferez :
Trouvez le plus d’événements possibles dans lesquels :
a. vous avez eu une belle confiance en vous
b. vous avez fait quelque chose que vous étiez sûr de réussir
c. vous étiez fier d’avoir réussi
d. vous avez confiance quand vous faites quelque chose régulièrement
Notez chaque événement sur une feuille de papier et disposez-les sur le sol par ordre chronologique.
Avancez et placez-vous sur chaque feuille : revivez chaque scène au maximum en vous souvenant de ce que vous avez entendu, vu et ressenti dans cet événement et barbotez dedans le plus possible !
Une fois que l’exercice est terminé, recommencez autant de fois que vous le souhaiterez. Regardez bien ces feuilles, car elles représentent la véritable personne que vous êtes : celle qui réussit, qui est capable d’avoir confiance en elle. Cette personne-là vit en vous et vous pouvez la rappeler quand vous le voulez. Vous pouvez lui donner un nom : ex. Pascale la battante ! Et c’est Pascale-là que j’appelle quand j’ai quelque chose à régler et qui m’aurait fait reculer avant. Cette personne sommeille en vous, tel un samouraï, un guerrier capable de vous protéger, de vous pousser en avant pour réaliser de grandes choses. Essayez !
Et si aucune de ces méthodes ne fonctionnent, venez me voir et nous irons chercher le guerrier en vous, celui auquel j’enseignerai à ne plus se battre. Car vous le savez, la seule personne contre laquelle vous vous battez, c’est vous. Il est temps d’être en paix avec vous-même pour être en paix avec les autres. C’est possible, puisque je le fais !