Très fréquent surtout dans le milieu professionnel, le vol de données peut engendrer des préjudices inestimables pour les concernés. Cette action malveillante peut avoir lieux sur les serveurs smtp des utilisateurs, sur leur infrastructure physique ou encore lors de la réception et l’envoi de leurs courriers électroniques.
Le coût monétaire du vol de données
D’après une étude réalisée pour le compte d’un important éditeur de sécurité informatique, le coût des vols de données s’élève à 2,86 millions d’euros durant l’année 2012. Pour une entreprise, le prix d’une donnée compromise serait de 127 euros. Pour la France, ce dernier est estimé à 142 euros en moyenne.
Le vol de données est causé par plusieurs évènements : 42% sont dus aux attaques malveillantes, 31% par des négligences humaines et 27% par les défaillances des systèmes de l’entreprise.
La violation des données par des salariés mécontents
L’étude montre également du doigt les tords causés par les salariés mécontents aux entreprises. Certains d’entre eux qui ont accès aux informations sensibles de l’entreprise via le serveur smtp mail ou par d’autres canaux n’hésitent pas à procéder au vol de données pour s’en servir plus tard. Ces informations seront pour eux comme un sésame leur permettant de se faire embaucher par une firme concurrente.
Renforcement des obligations des opérateurs face au vol de données
La Commission nationale informatique et liberté ou CNIL vient d’annoncer l’obligation pour les fournisseurs de service de communication de signaler tout vol de données dont ils ont été victimes surtout lorsque leurs clients sont concernés. Une « téléprocédure de notification » va être mise en place pour concrétiser cette action. Avant d’en arriver là, les fournisseurs ont donc intérêt à mieux protéger leurs données, notamment la sécurisation de la messagerie électronique pour les FAI.
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