LE COACHING : LA SOLUTION PROACTIVE !

Certains essaient de nous faire croire que la nouvelle religion, c’est la psychothérapie, quand d’autres savent que c’est seulement la réponse pour une certaine catégorie de la population. Chacun devrait avoir le droit de choisir SA propre solution. Les combatifs cherchant des réponses et des solutions proactives ont également droit à un service : le coaching. J’imagine que la psychothérapie veut le bien de chacun et non le pouvoir sur tout. Une propagande anti-coachs a essayé de nous mettre tous dans le même panier, dénigrant notre métier. J’ai entendu suffisamment de bêtises concernant mes activités que j’ai eu envie de remettre les pendules à l’heure. J’en ai d’ailleurs parlé sur Radio X, à Québec, au micro de Yannick Marceau, vendredi dernier. Vous qui lisez cette chronique, vous saurez faire, je l’espère, la part des choses. Bien stupide celui qui cherche à faire croire qu’il détient le pouvoir et celui qui sait tout n’apprend plus rien. Le coaching est évolutif et le coach sait pertinemment qu’il est la solution d’une catégorie précise de la population. L’autre catégorie aura besoin de la psychothérapie. Laissons donc le choix !

Il est vrai que le coaching ne connaît pas de réglementation et que chacun peut s’improviser coach, dans quelque domaine que ce soit. Peut-être est-il temps d’arrêter de prendre la population pour une bande d’imbéciles : c’est à chacun d’aller vérifier les diplômes et les capacités de la personne choisie. Vous irez valider sa réputation en visitant son site Internet ou/et en écoutant les témoignages des personnes qui ont fait affaire avec lui/elle ou en ressentant le commentaire que vos amis qui ont fait appel à ses services ont pu faire. Il n’est pas question d’y aller à l’aveuglette, soyez responsable de ce que vous faites. Il vous faut aussi avoir connaissance des diplômes du coach comme du psy que vous souhaitez consulter et de son expérience. Aller vers une personne dont vous ne connaissez rien et qui vous promet monts et merveilles sans que vous ne puissiez valider quoi que ce soit devient votre responsabilité.

La clientèle de la psychothérapie n’a rien à voir avec la clientèle du coaching et nous nous devons d’être à la disposition de toute la population. Qui serions-nous pour décider de quoi le public a besoin sans lui laisser le choix ? En tant que coach certifiée, pratiquant depuis 2002, post-maître en PNL (programmation neuro linguistique), appartenant à la CPMDQ (Corporation des praticiens en médecine douce du Québec), pouvant émettre des reçus en naturopathie (j’émettais des reçus en psychothérapie jusqu’à ce que la loi 21 me retire ce droit, en 2012), je comprends que certains aient confiance en la psychothérapie et suis ravie de correspondre à une autre catégorie de la population. Nous ne pouvons travailler et avoir de bons résultats qu’avec ceux et celles qui croient en nous, coachs ou psys. Et ceux qui sont allés naturellement vers la psychothérapie et n’ont pas eu le service qu’ils espéraient doivent-ils accepter leur sort ou aller vers une autre solution ? Je ne suis pas la réponse à chaque client et tant mieux si vous pouvez trouver un moyen qui vous convient. Mais les combatifs qui n’ont pas trouvé leurs réponses dans la psychothérapie ont également le droit de trouver des solutions ailleurs.

Personnellement, je suis intimement persuadée que je n’ai pas le droit d’ordonner à chacun vers quoi il doit se tourner en cas de besoin. Cependant, je sais, comme tous les coachs diplômés et de bonnes intentions, que je suis la solution pour toute personne qui m’aura choisie et que j’aurais choisie afin de rendre le meilleur service possible. Je ne me sens pas, en tant que coach, en compétition avec la psychothérapie : je sais qu’elle répond à un besoin. Je sais également qu’elle ne répond pas aux besoins de mes clients. C’est pourquoi ils sont venus vers moi après avoir essayé les psys ou/et après avoir pressenti qu’ils ne correspondent pas à leurs besoins précis. Je préfère laisser chaque personne décider de ce qui est bon pour elle plutôt que lui imposer ce qui ne lui correspond pas. Et je sais, par expérience, qu’imposer ce qui ne convient pas envoie le message qu’il n’y a pas d’autre choix. Or, l’être humain est ainsi fait : il a besoin d’avoir au moins deux choix. Et quand on lui fait croire qu’il n’a qu’une seule voie, si elle ne lui convient pas, n’ayant plus d’espoir, il est dévasté.

Vive les coachs correspondant à ceux et celles qui sont proactifs et vive la psychothérapie pour ceux et celles qui pensent que ça peut les aider. Je suis pour le bien de chacun. Et je souhaite qu’on laisse les coachs diplômés travailler en paix, car, notre métier, nous le faisons bien et avec intégrité.

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Lisez la chronique de Pascale Piquet, tous les mercredis.

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