La prolifération des chats et chatons

PARLONS DES CHATS :

Les chats n’ont pas de licence, alors leurs propriétaires ignorent souvent que la réglementation affectant le contrôle animal et le nombre de chat permis dans Ste-Marcelline peut être amendé afin de règlementer et solutionner ce problème. Les citoyens qui possèdent un chat ne sont pas au courant, lorsqu’ils l‘égarent, qu’ils peuvent venir le récupérer à l ‘Inspecteur Canin et pensent que leur animal reviendra dans quelques jours.

Toutes les données nous démontrent l’existence d’un problème qui prend de l’ampleur et qui n’est qu’une partie de la réalité. La description ci-dessous d’un couple de chats égarés nous incite à voir ce problème sous un autre angle.

Gestation 52-65 jours, pour un couple de chat,
1ière année 3 portée 12 chatons,
2ieme année possibilité de 144 chats,
3ieme année possibilité de 1728 chats,
4ieme année, possibilité de 20736 chats.

STÉRILISATION + CONTRÔLE + LICENCE = SOLUTION

Nous constatons que très peu de chats sont récupérés par leurs gardiens sur le territoire de votre municipalité et cela est inacceptable.

La solution pour contrôler l’augmentation de la gent féline débute par la capacité d’identifier l’animal errant et son propriétaire. Licencer les chats afin de contrôler le nombre de chats par famille permis par un règlement et faire respecter l’ensemble d’une réglementation concernant les animaux errants sont la solution nécessaire à une diminution immédiate des plaintes. Ces solutions sont actuellement à l’étude pour votre municipalité et seul, un changement d’attitude de nos citoyens, pourraient nous amener à ne pas y donner suite.

L’offre d’une diminution du coût de la licence si l’animal est stérilisé pourrait être un incitatif  affectant la volonté des citoyens à être partie prenante de la solution. Ces points pourraient permettre à l’Inspecteur Canin d’effectuer un contrôle plus efficace de la gent féline et, tout comme le contrôle des chiens, atteindre des objectifs de ratio raisonnables.

Le problème que rencontre les municipalités n’est pas un cas isolé mais le nombre de chats errants ramassés est très élevé et il est temps de traiter l’adoption féline avec la même rigueur que celle avec laquelle l’on traite l’adoption canine, et ceci afin de mieux gérer la prolifération des chats.

Christian Cyr, Inspecteur Canin

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