La dépendance affective au travail : une perte pour les employeurs

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La dépendance affective au travail : une perte pour les employeurs

Comme vous le savez maintenant, après avoir lu mes articles ou mon livre « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur), la dépendance affective frappe à tous les niveaux de votre vie : vie sociale, vie privée et professionnelle. Au niveau privé et social, cela ne concerne que vous. Mais au niveau professionnel, cela concerne également votre patron et vos collègues. En effet, après une rupture, un divorce, vous n’êtes plus opérationnel, si tant est que vous vous présentiez encore au travail, car vous voilà totalement déstabilisé et le dernier endroit où vous souhaitez être, c’est bien celui-là ! Ou encore, vous aimez votre activité et vos collègues, mais si vous êtes sur place de corps, votre esprit est resté dans le passé avec l’ex ! Vous déambulez d’un bureau à l’autre, la larme à l’œil, prêt à éclater en sanglots, tel un zombie, les cernes à la moitié des joues, qui sont d’ailleurs creusées par le manque d’appétit. Autres problèmes dépendants de la dépendance affective : la consommation abusive d’alcool et l’usage de drogues. Encore une fois, non seulement seul votre corps est au travail, car l’esprit est au Nirvana, mais vous pouvez être dangereux, en plus d’être improductif.

La dépression se frotte alors les mains, sentant sa prochaine victime, et le patron se gratte la tête car il devra vous remplacer, même s’il est compatissant. Compatissant, seulement si ça lui est déjà arrivé de se faire arracher le cœur par l’autre qui l’a quitté. Si ce n’est pas le cas, il n’aura aucune pitié, agitera l’épée de Damoclès au-dessus de votre tête, vous menaçant de vous virer. Ce qui aura le don d’en rajouter dans votre brouette et au lieu de vous motiver, augmentera votre peine. Mettez-vous tout de même dans les chaussures du boss : il vous paie pour être productif et vous baladez votre souffrance d’un collègue à l’autre, racontant votre histoire, les empêchant également de travailler. Vous cherchez du réconfort, une oreille ou plusieurs attentives, redoutant de retourner chez vous constater le vide qui s’est créé. Votre chef d’entreprise devra payer deux salaires, le vôtre et celui de votre remplaçant, ou dispatchera vos tâches sur vos collègues fort mécontents, quand vous aurez finalement craqué. Bref, une brèche vient de se créer dans l’équipe et le chaînon manquant, vous, entraîne les autres dans son désarroi. Une sorte d’effet domino qui embarque tout le monde dans la galère !

Quand à l’alcool, abus récent suite à une rupture ou chronique depuis fort longtemps, il peut vous faire perdre votre permis de conduire et votre emploi dans la foulée, d’autant qu’il vous poussera à commettre une faute grave qui nuira à l’entreprise qui devra réparer. Une rupture ou la sensation de ce vide permanent sont des souffrances inhumaines que vous êtes prompt à combler avec un, deux ou plusieurs verres de trop. Quant à la drogue, peut-être moins facile à constater, elle prend le dessus et contrôle à ce point votre vie qu’elle vous tient debout, alors que l’alcool vous tient assis, car vous titubez. « Tant va la cruche à l’eau qu’elle se brise » et un beau jour, alors qu’à maintes reprises vous aurez reçu des avertissements de tous bords, tous côtés, la catastrophe arrive et vous plongez : arrestation policière en état d’ébriété, retrait de permis, puis c’est le patron qui sanctionne pour mauvaise conduite. Bref, le début de la fin commence et plus les malheurs viennent se briser sur vous, comme autant de vagues à la marée montante, plus vous coulez… dans l’alcool et/ou la drogue et/ou la dépression. Bien sûr, tout le monde vous a dit que vous alliez perdre votre conjoint (si ce n’était pas déjà fait !), puis votre famille, vos amis, votre emploi et votre situation sociale : la maison, la voiture, et tuti quanti.  Mais est-ce que ça remplissait votre vide, tous ces avertissements prédisant le pire, alors que vous étiez déjà à terre ?

Lorsque je trouvais le pouvoir de respirer dans le fond des bouteilles de vin, nombreux étaient ceux capables de me dire que je buvais trop : quelle grande nouvelle ! Ca, je le savais. Ce que je ne savais pas, c’était comment remonter. Mon côté adulte disait à mon côté enfant qui avait besoin de se rassurer « tu bois trop », mais mon côté enfant répondait « ok, alors qu’est-ce que je peux faire d’autre pour me rassurer ? ». Et l’adulte répondait, perplexe « Je ne sais pas. Allons boire un coup !». C’est identique pour la drogue, car constater que vous consommez, c’est fait depuis longtemps. Pourquoi personne ne s’approche-t-il, un collègue de travail, un employeur, un ami, pour vous dire : « Est-ce que je peux t’aider ? ». Vous avez forcément connu ou vous connaissez quelqu’un à votre travail qui a ce style de problème, surtout après une rupture. Dirigez cette personne vers l’aide dont elle a besoin, au lieu de l’accuser ou de lui faire des reproches : vous l’enfoncez !

Il existe des programmes d’aide aux employés, mais comment cette personne pourrait aller voir les ressources humaines sans avoir peur d’être étiquetée ? « Bonjour Madame la directrice du personnel, j’ai un problème d’alcool ou de drogue, mais je sais que vous n’allez pas me juger ». Vous avez déjà honte, car on vous aura assez culpabilisé, il faudrait en plus vous mettre à nu devant ceux qui vous ont recruté ? La dépression, l’alcool et la drogue sont des problèmes que vous voulez cacher et non exposer sur la place publique. Mais plus vous les cachez, plus vous vous enfoncez, comme dans des sables mouvants. Je lance une idée en l’air : serait-il possible de donner un carnet de tickets donnant accès à des professionnels capables de guider ceux qui en éprouvent le besoin pour sortir de cette dépendance affective ? Ces tickets permettraient aux employés en difficulté d’aller consulter discrètement sans que personne ne le sache. Croyez-moi, les tickets utilisés coûteraient toujours moins cher que mettre quelqu’un à la porte, puis recruter et former son remplaçant. Surtout si la personne mise à pied occupait un poste à responsabilités ou commercial rapportant de l’argent. Ceux-là, pour être plus performants, peuvent faire appel à des excitants pour maintenir la pression et le rythme de travail : quand ils tombent, ils tombent et votre entreprise en prend un sérieux coup dans l’aile. Et s’ils n’ont plus d’autres choix que d’arriver au travail drogués ou en état d’ébriété, c’est que leurs souffrances sont au paroxysme. Car d’autres ne consomment que le week-end ou le soir, jusqu’à ce que ça gagne du terrain.

Comment pouvez-vous aider vos collègues de travail ou vos employés qui accumulent les faux pas, s’enfonçant doucement dans des paradis perdus dont, peut-être, ils ne reviendront jamais ? Comprenez-vous que c’est ce « foutu » vide intérieur qui les engloutit peu à peu, les fait glisser comme dans un entonnoir dont ils ne peuvent plus remonter ? Patron ou employé, au lieu de les pointer du doigt, encouragez-les à voir un professionnel qui les guidera pour sortir du tunnel. A partir de là, ce sera leur choix : avoir recours à une aide extérieure ou couler. Et méfiez-vous des jugements hâtifs car ce collègue, un jour, ce sera peut être vous. Sait-on jamais dans quel vide insoupçonné une rupture, un divorce peuvent vous entraîner…

Pour plus d’informations sur les répercussions des compulsions au travail, visitez le site : http://netinstitute.org

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