JALOUX OU VICTIME DE JALOUSIE ? VOUS POUVEZ EN SORTIR !

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JALOUX OU VICTIME DE JALOUSIE ? VOUS POUVEZ EN SORTIR !

(Partie I)

 

La jalousie est le résultat de mauvaises programmations : une traversée du désert sur le plan affectif, dans votre enfance, des parents qui vous ont négligé, vous êtes en « apnée » depuis si longtemps, que la première relation sexuelle deviendra votre première bouteille d’oxygène : celle après laquelle vous courez depuis votre naissance. Quand vous la tenez, pas question de la lâcher ! Pas question non plus qu’on vous la prenne et tout le monde devient suspect, parce que tout le monde est susceptible de vous la voler. Et si on vous la vole, vous avez la sensation que vous allez « crever ». Vous craignez également qu’elle « change de propriétaire » et parte avec un mieux que vous ou une plus belle. La terreur pousse à la paranoïa, la paranoïa à la violence et l’enfer commence…

 

Être jaloux, c’est avoir peur du rejet et de l’abandon, en plus d’être terrifié par la trahison, par l’humiliation et l’injustice d’être laissé sur le bas-côté d’une route déserte, ce qui vous pousse à être possessif. Quand l’autre vous trompe, vous vivez le rejet et l’abandon, en plus de la trahison, de l’injustice et de l’humiliation, puisque l’autre donne à une tierce personne ce qui vous revient de droit.  Ce sont les fameuses cinq blessures, qui vous terrifient (les jaloux) ou que vous subissez (si vous êtes trompé). Quand vous êtes jaloux et possessif, vous devenez le meilleur réalisateur de films d’horreur que la Terre ait porté et votre imagination galope suffisamment pour tomber dans la paranoïa. Tout devient inquiétant, un geste, un regard, une parole, un fait, et vous extrapolez. L’autre, pour ne pas vous fâcher, oublie même de respirer, car simple ce geste pourrait vous paraître  suspect. L’agressivité monte avec la terreur et dès que vous croyez être berné, la colère vous fait perdre le nord : la violence verbale et parfois physique sont à la hauteur de votre frayeur. La peur de perdre ce que vous avez attendu pendant près de 15, 20, 30 ans et plus. D’autant si la première relation vous trompe, voire la deuxième (c’est vous qui les attirez !), vos blessures vous aveugleront et vous feront tomber dans la psychose. C’est un cercle infernal et vicieux dont vous devez sortir, car vous vous faites souffrir et vous maltraitez, en même temps, votre partenaire. La jalousie, c’est plus fort que vous : quand elle vous envahit, vous perdez le contrôle, devenait incohérent, injuste, humiliant, agressif, certains peuvent aller jusqu’à tuer…

 

Le manque de confiance et d’estime vous pousse à penser que n’importe qui est mieux que vous et vous vivez sur le qui-vive, terrifié à chaque second d’être confronté à un rival : persuadé que vous ne tiendrez pas la comparaison, vous êtes prêt à enfermé votre conjoint dans un donjon. La jalousie rend fou autant celui qui la vit que celui qui la subit. Parlons justement de celui qui est trompé. Je peux vous en parler en connaissance de cause : rejetée parce qu’enceinte, abandonnée à ma grossesse, mon mari me faisait subir l’humiliation de choisir pour maîtresse une femme dont la seule qualité était d’être plus névrosée que moi. L’injustice de cette situation (je n’aurais dû avoir aucune rivale, surtout après 6 mois de mariage !) et la trahison d’un mari qui vient de jurer, pour le meilleur et pour le pire (c’était plutôt pour le pire et le pire !), fidélité me poussèrent à la pire des violences : l’être humain a un seuil de tolérance à la souffrance, j’avais largement dépassé le mien, quand je me suis vue le transformer en passoire, à coups de couteau libérateurs. Je rassure mes nouveaux lecteurs : je ne l’ai pas fait, je me suis juste vu le faire, mais c’était suffisamment réel pour en être terrifiée (cf « Le Syndrome de Tarzan » – Béliveau éditeur).

 

Le père de ma fille, se sentant coupable de me tromper (tout le monde à une conscience, la différence étant de réussir à la faire taire plus ou moins, mais elle parle quand même…) était agressif et me traitait de folle et d’hystérique, quand j’abordais le fait qu’il me trompait. Il niait tout, me faisant passer pour une mythomane, ce que je préférais à la vérité : pas facile d’accepter de voir que la personne la plus proche de vous, qui partage votre vie, votre lit, vous trahit, surtout quand vous portez son enfant. Savoir que tous les gestes sexuels, toute l’attention qu’il vous prodiguait, tout ce qui vous revient de droit va à une autre, alors que vous devriez être l’unique est une souffrance épouvantable. Et pour retrouver ce que vous êtes en train de perdre, vous êtes prêt(e) à faire taire cette épouvantable douleur morale et physique pour faire revenir l’infidèle. C’est bien cette torture-là que le jaloux ne veut pas vivre, alors que sa paranoïa lui inflige mille morts au quotidien : car, qu’il soit trompé ou que cela le terrorise, il souffre de la même façon. Souvenez-vous que le subconscient ne fait pas la différence entre ce que vous vivez et ce que vous projetez comme images dans votre tête : donc, que l’autre vous trompe ou que vous l’imaginiez, les réactions physiques sont les mêmes. La peur de la douleur fait déjà souffrir, autant que dans la réalité.

 

C’est facile de taper sur la tête d’une personne jalouse : au lieu de cela, vous feriez mieux de la quitter, si elle refuse de changer. S’il n’y pas de personne qui endure la jalousie, il n’y a pas de personne jalouse : mais vous êtes pris dans le piège de la dépendance émotive, incapable de vous sauver… Jim, celui de 15 ans de moins que moi, était jaloux : un jour, dans un restaurant, il me fit changer de place, car un homme (soi-disant) me regardait. En sortant du restaurant, je lui dis simplement : « Je suis une femme très fidèle et si tu es jaloux, c’est ton problème et je ne veux pas en entendre parler. » La question fut réglée. Il faut dire également que je n’avais pas une attitude aguicheuse à l’égard des autres hommes : j’aborderai ce point-là dans la prochaine chronique (Partie II). Donc, vous montrez du doigt le jaloux, la jalouse, vous vous plaignez, mais vous restez là : l’autre vous enferme insidieusement dans un chantage affectif qui vous pousse à faire tout ce qui le rassure, le calme, l’empêche de se mettre en colère. Vous vous laissez contrôler pour acheter la paix, l’autre vous dominant à ce point qu’il vous dit quand respirer : vous êtes assis sur un baril de poudre, une allumette enflammée à la main et vous ne savez jamais quand ça va sauter !

 

Puis, quand vous faites partie de ceux qui acceptent l’adultère, parce qu’entre deux maux (être seul ou accepter que l’autre vous trompe) vous pensez avoir choisi le moindre, qui pourrait vous plaindre ? Pourtant, je le sais, moi, dans quel piège vous êtes pris et je sais également les difficultés que vous éprouvez à vous extraire de ce nid. Et que l’autre vous trompe ou vous fasse vivre l’enfer, vous voilà bien incapable de bouger. Et plus vous vous soumettez et plus l’autre vous méprise et vous soumet. La descente infernale commence, brisant votre confiance et piétinant votre estime, votre conjoint jaloux ou conjointe possessive vous rend si dysfonctionnel que vous finissez par acheter que personne d’autre que lui ou qu’elle ne voudra de vous. Sans compter que tout votre entourage le sait, (voire la ville entière, dans mon cas !), vous le cocu magnifique ou la cocue innocente. Et on vous plaint ou on se moque : je me demande ce qui est le pire, entre le mépris et la pitié… Bref, il est temps de vous réveiller et de rassembler le peu de force qu’il vous reste, les miettes d’estime et de confiance et de les recoller pour trouver le courage de sortir de cette prison, dont vous seul avez les clefs.

 

Et quand c’est de la jalousie dont vous êtes prisonnier, que vos terreurs d’enfant remontent violemment à la surface, il est temps d’aller consulter pour stopper cette montée de colère qui grandit à chaque scénario inventé, à chaque soupçon ou mirage de tromperie. Vous allez devenir fou et pourrez même tuer, incapable que vous êtes de vous contrôler. Il est temps de devenir adulte et de comprendre qu’un être humain n’est pas une voiture, une mobylette ou un vélo : ça ne se vole pas ! Il faut le consentement de votre partenaire pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs, car le kidnapping de corps et de cœur n’existe pas. Mais l’un et l’autre pourraient bien se libérer, le cœur et le corps, à force de vous voir vous acharner à le/la soupçonner, alors qu’elle/il est innocent(e). Il/elle pourrait bien ne plus l’être, juste pour justifier tout ce dont vous l’avez accusé(e) pendant des mois, voire des années : au moins, il/elle n’aura pas vécu l’enfer pour rien, elle/il sera allé(e) se chercher un coin de paradis dans d’autres bras reposants et réconfortants.

 

Bref, que vous soyez jaloux ou que vous subissiez de la jalousie ou de la tromperie, vous barbotez dans la névrose. Cela n’arrive pas par hasard et c’est, encore une fois, le résultat de mauvaises programmations dont vous pouvez sortir : La dépendance émotive ne frappe pas au hasard ! Mais peut-être n’en avez-vous pas encore assez bavé… ? Le jour viendra et là, vous pourrez reprendre votre destin en main, pour accoster des rivages de sérénité. On ne peut pas vivre des tempêtes et des orages toute sa vie. La jalousie, en subir ou en faire subir, ne fait plus partie de ma vie, pas plus que les personnes adultères. Bien que trompée par le passé, dans l’un des moments les plus vulnérables de ma vie, j’aurai confiance en mon Roi, parce que ce sera un Roi, qu’il aimera Pascale Piquet et que je l’aimerai !

 

La semaine prochaine, j’aborderai le thème de la jalousie (Partie II) sous un autre aspect : vous êtes jaloux (enfin, c’est ce que vous croyez !), mais c’est l’autre qui provoque votre insécurité. Comment ? Vous le saurez mercredi prochain !

 

 

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