Génocide légal.
Passant outre l’avis de l’Autorité de Sureté Nucléaire, le gouvernement Français autorise l’utilisation de déchets radioactifs dans des produits de grande consommation (Ouest France)
jeudi 14 janvier 2010
Un arrêté ministériel autorise, depuis mai, l’utilisation de rebuts faiblement radioactifs dans la fabrication d’objets usuels de grande consommation. Contre l’avis de l’autorité compétente.
« Les métaux, plastiques, gravats… issus du démantèlement d’installations nucléaires pourront servir à la fabrication de ciment ou d’acier. Ces produits contaminés seront utilisés pour la construction de maisons, voitures, bateaux, vélos… » Directrice de la Criirad (association indépendante spécialisée dans le nucléaire), Corinne Castagnier ne fait pas de la science-fiction. Elle commente un récent arrêté ministériel.
Un enjeu énorme pour l’industrie nucléaire
Ce texte, publié au Journal Officiel le 14 mai, constitue une dérogation au Code de santé publique. Il permet de contourner l’interdiction, prise en 2002, d’utiliser des substances radioactives dans les biens de consommation et les produits de construction. L’Autorité de sûreté nucléaire avait pourtant émis un avis défavorable, rappellant « la position constante de la France d’éviter la dilution des déchets, notamment en les ajoutant à des biens de consommations ». Contactée hier, l’ASN maintient sa position. Les quatre ministères ¯ Santé, Écologie, Logement et Économie ¯ sont passés outre.
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