ÉDUCATION : FAUT-IL LAISSER LES PETITS GARÇONS JOUER À LA GUERRE ?

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ÉDUCATION : FAUT-IL LAISSER LES PETITS GARÇONS JOUER À LA GUERRE ?

Je me pose beaucoup de questions sur le rôle des hommes et des femmes. Dans mon livre numérique « Tu veux ou tu veux pas ? » en vente sur mon site, je manifeste mon inconfort quant au désaccord, la discordance qui règnent entre les sexes opposés.  Bizarre d’ailleurs de les appeler « sexes opposés », alors qu’ils sont « sexes complémentaires ». Dans mon monde à moi, l’homme est un protecteur et la femme est à protéger. Non pas qu’elle soit le sexe faible, mais le sexe qui n’a pas à se battre. Elle sait faire bien d’autres choses, dont le repos du guerrier, et la distribution des rôles est facile à faire, quand chacun assume sa virilité et chacune sa féminité. Mais la société est en train de mélanger ce que l’un et l’une doivent faire. Il semble que l’homme n’ait plus à assumer son rôle de protecteur et devrait peut-être faire taire sa testostérone, associée malencontreusement à la violence.

J’ai assisté à deux conversations entre un homme et sa conjointe et cette dernière interdisait à son partenaire d’avoir un fusil de chasse dans la maison. Les deux femmes prétextaient que c’était dangereux et affichaient une aversion profonde pour les armes à feu. Et les deux hommes se sont conformés aux exigences de madame. Mon père était chasseur et ses fusils étaient rangés soigneusement dans la maison. C’est la seule chose que ma mère n’a pas pu lui arracher : elle n’a d’ailleurs jamais essayé. Quand j’étais gamine, je jouais avec mon cousin aux cowboys et aux Indiens et nous avions des arcs, des flèches et des révolvers à la ceinture. Plus tard, notre grand-père nous apprit à tirer à la carabine et nous étions très prudents, quand nous l’utilisions pour tirer sur des cibles en carton. De mon temps, née en 1961, les petits garçons réglaient leurs comptes à la récré, les papas leur enseignaient à se battre s’il fallait remettre à sa place le petit dur du quartier. Le film « La guerre des boutons » est un exemple amusant de ce qu’il était courant de défendre : une bande, un territoire, des idées, des valeurs. S’il fallait en venir aux poings, ça se réglait, mais jamais dans le drame. Aujourd’hui, les mêmes mères qui ont empêché leur mari d’avoir un fusil de chasse à la maison empêchent leurs petits garçons d’avoir des armes en plastique… Ils n’ont pas le droit, non plus, de jouer à la guerre, aux cowboys et aux Indiens, ni à quoi que ce soit qui dénote la moindre violence.

En revanche, les filles sont autorisées à jouer aux poupées Barbie, ce qui pourrait développer plus tard leur peur de grossir, de ne pas être belle ou de ne pas ressembler aux mannequins (anorexiques !) des magazines féminins. Bref, ce qui pourrait détruire leur confiance en elles. Faut-il les empêcher de jouer avec leurs poupées ? Pourquoi ne pas se servir des jouets en plastique pour enseigner aux petits garçons le respect de la vie et comment considérer ces éléments dangereux quand ils sont vrais ? Leur apprendre à être des protecteurs, semble-t-il, n’est plus de mise : c’est vrai, de quoi devront-ils protéger leur femme et leurs enfants ? Simplement quand je me retrouve face à des hommes, dans mes activités de coach, qui sont terrifiés de recevoir une simple gifle parce qu’ils n’ont jamais chahuté ou ne se sont jamais battus à la récré, terrifiés d’être attaqués, n’ayant aucune idée de la façon de se défendre, je me pose des questions… Observez une portée de mammifères, chiens, chats, lions, etc., et vous constaterez qu’ils jouent en se battant jusqu’à ce que l’un fasse mal à l’autre et se fasse remettre à sa place. Ils testent leur force et s’entraînent de façon ludique à se confronter. Je jouais avec mon cousin « à la bagarre », puis plus tard, je voyais mes copains régler certains comptes en mesurant leur force, sans jamais blesser sévèrement quelqu’un. Un nez qui saigne ou un oeil au beurre noir n’a jamais tué personne.

Entendons-nous bien, je ne cherche pas à vous faire croire que la violence c’est bien. Je me pose simplement cette question : est-ce que nous y gagnons à empêcher les petits garçons de se « colleter » pour régler certains de leurs comptes ? Si on ne leur autorise plus le moindre geste de défense, que va-t-il leur rester, à part une perte de confiance qui les poussera dans la soumission ou le besoin de dominer ? S’ils ne doivent pas jouer avec des armes en plastique  parce qu’ils pourraient devenir des tueurs, poussons le raisonnement dans son paradoxe, ils ne doivent plus non plus jouer avec les zizis, car ils pourraient devenir des violeurs… Étonnez-vous donc qu’on les retrouve sur des jeux vidéos en train de jouer les héros et « sulfater » tous les monstres et ennemis virtuels :  le sang coule plus que du nez ou d’une écorchure… Ils ne se courent plus après, ils restent assis sur une chaise toute la journée : beau progrès ! Nos pères, nos grands-pères et toutes les générations d’avant ont joué à la guerre, enfants, puis adultes, malheureusement avec les conflits mondiaux. Mais ils ne sont pas devenus sanguinaires pour autant. Un garçon a besoin de s’exprimer physiquement et s’il n’en a pas le droit, soumis et écrasé, comment pensez-vous que cela va se révéler plus tard ? Pourquoi ne pas laisser les petits gars apprivoiser les armes en plastique en même temps que leur testostérone en les éduquant, à travers ces jeux, à respecter la vie ? Pourquoi ces jouets ne seraient-ils pas des moyens de former nos garçons à ce qui se fait ou non, plutôt que les abolir et les empêcher de se bousculer et de régler leurs comptes entre eux ?

Bien sûr, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : dans les cas d’intimidation, nous les adultes, devons intervenir, car les plus forts écraseront toujours les plus faibles et ce, depuis la nuit des temps. Mais je suis plutôt pour que le papa enseigne à son fils comment se défendre plutôt qu’aller se plaindre à la direction qui, la plupart du temps, ne veut pas gérer ce style de situation. Regardons la réalité en face : parfois, il est utile de donner une bonne volée au petit dur qui terrorise toute la classe. Ça le calme et ça redonne confiance à votre enfant. Peace and love, c’est bien beau, mais ça ne doit pas être un prétexte pour se défiler et empêcher les garçons, qui deviendront des hommes, d’être des protecteurs. J’ai enseigné à ma fille comment se défendre si elle est attaquée par un homme : je ne lui ai pas dit de juste crier, elle sait où frapper. Moi aussi. Mais quand je constate que le sexe fort sait de moins en moins se défendre, parce qu’on l’en a empêché, je me pose de sérieuses questions… N’y a-t-il pas un juste milieu entre laisser la violence envahir nos enfants et leur permettre de la contrôler ? Quand une femme refuse que son conjoint ait une arme à feu dans la maison, placée dans une armoire fermée à clef (donc aucun danger pour les enfants), comment se sentirait-elle si des agresseurs sans foi ni loi s’introduisaient dans la maison, avec intention de torturer et de tuer ? Personnellement, je préfère que l’homme qui partage ma vie soit capable de nous protéger, ma fille et moi, et je sais que s’il a une arme à feu parce qu’il est chasseur ou collectionneur, il aura appris à s’en servir et respectera les règles de sécurité.

Alors, je vous pose la question : faut-il empêcher les garçons de régler leurs comptes à la récréation ? Faut-il les empêcher de jouer avec des armes en plastique, quand le virtuel leur montre comment tuer en voyant le sang qui jaillit ? Faut-il préserver l’instinct protecteur de l’homme ou l’annihiler ? Allons-nous dans la bonne direction ?

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